« Cela fait déjà une semaine que le Dossier médical partagé fait parler de lui après l’annonce de sa généralisation par Mme Buzyn, ministre de la santé.

Toute la difficulté, désormais, réside dans les diverses manières de développer les usages de ce carnet de santé numérique avec lequel la CNAMTS entend faire l’économie d’actes redondants.

Ce matin, sur France Inter, le Dr Jean-Michel Lemaître abordait la nécessité d’alimenter le DMP en données qualitatives.

Pour ce faire, il préconise de s’appuyer sur un document relatant l’historique médical du patient, ce qui est justement le but du Volet de Synthèse Médicale (VSM).

Pour ma part, j’estime que, pour promouvoir un usage optimal du DMP, il est nécessaire de rémunérer le « concentré de savoir » que le professionnel de santé met dans le DMP à disposition du corps médical.

Ceci favorisera ainsi une des priorités affichée par la CNAMTS, notamment pour les malades chroniques (Affections Longue Durée). Il suffirait alors que le médecin qui déclare l’ALD du patient puisse saisir dans le prolongement un VSM.

De ce fait, la CNAMTS pourrait mettre en place un double système de rémunération, plus avantageux pour le médecin qui produit un VSM.
Là, au moins, nous aurions donc une véritable mesure incitative. »

– Par Xavier AUGAY, président d’icanopée

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